J'ai
décidé de vous parler d'un sujet pas facile mais qui me tient à
cœur. Pour être franche, j'ai dans l'idée d'en parler depuis le
début de ce blog mais je n'avais pas encore trouvé le courage ou
les mots pour le faire. D'ailleurs je ne pensais pas que ce serait si
compliqué de faire une introduction à ce thème sans tomber dans la
déprime !
Je
vais casser le suspense immédiatement : j'ai la sclérose en
plaques. En très bref, c'est une maladie inflammatoire auto-immune
qui affecte le système nerveux central et qu'à ce jour on ne guérit
pas. Si vous souhaitez lire une définition médicale détaillée,
cliquez ici.
Mais
ce dont j'ai envie de vous parler, c'est de la réalité.
Je
suis une fille heureuse, valide, qui travaille 39 heures par semaine,
et pourtant il y a un petit boulet invisible qui me suis partout. J'ai
envie d'écrire sur ce que c'est vraiment, la SEP, dans tous ses
aspects : comment on apprend la maladie, comment on la gère,
comment on vit le traitement, qu'est-ce que ça change dans le
quotidien... Je souhaite à la fois faire connaître cette maladie
(ou du moins faire mieux connaître) et à la fois aider ceux qui la
vivent (y compris moi, écrire est une thérapie).
Pour
cela, je publierai régulièrement des articles sur ce sujet, et je
veux que vous sachiez que mon objectif n'est en aucun cas de me faire
plaindre ou de recevoir des éloges. Je considère cette maladie
comme faisant partie de moi, et elle n'est ni bonne ni mauvaise, elle
est juste là. C'est la raison pour laquelle je souhaite en parler
ici, au milieu de toutes mes passions et de mes blablas inutiles =)
Commençons
par le commencement...
L E P R E M I E R A V E R T I S S E M E N T
Nous
sommes en Juillet 2013, j'ai 22 ans et j'habite à Boulogne-sur-Mer.
Je me lève un
vendredi matin avec le pied droit engourdi. Je le bouge dans tous les
sens pour essayer de faire circuler le sang à nouveau, je me dis que
j'ai dormi dans une mauvaise position, mais il n'y a rien à faire.
Après le travail, je déjeune avec une amie à qui je me plains de
cet engourdissement qui n'est toujours pas passé ; j'en plaisante.
Le soir, devant la télé, je constate que cette sensation bizarre
monte désormais jusqu'à ma cuisse. Ça m'inquiète un peu. Et pour
cause, le lendemain matin c'est tout le côté droit de mon corps qui
est engourdi. Je parviens à marcher et à bouger le bras, c'est
juste que je ne sens plus mes membres, ils sont comme anesthésiés.
Cette fois, je panique, je n'y connais rien en médecine mais je
pense que c'est grave. A cette époque, je vais chez le médecin une
fois tous les 10 ans, je me rends donc chez un médecin généraliste
lambda - le plus proche de chez moi. Il doit me prendre pour une
folle hypocondriaque lorsque je m'assois dans son bureau en déclarant
simplement : « Je crois que je fais un AVC ». Quoi qu'il en
soit, il m'examine longuement - je reste dans son cabinet près de 45
minutes - mais rien n'est à signaler à part une tension artérielle
très élevée. Je rentre chez moi avec une ordonnance pour des
antidépresseurs (???) ; je la jette aussitôt à la poubelle.
Quelques
jours passent et j'ai de plus en plus de mal à utiliser ma main
droite : je ne parviens plus à tenir un stylo pour écrire, et
mes doigts refusent d'aller sur la bonne touche quand j'essaie de
taper à l'ordinateur. Je remarque aussi que le matin au lever je
vois double, mais cela ne dure que quelques minutes et puis ça
passe. Je travaille en intérim à mi-temps après une période de
chômage post-diplôme de plusieurs mois, je ne pense donc pas un
instant à me mettre en arrêt de travail. Heureusement, mon job est
assez tranquille et ne me demande pas une rapidité extrême, je me
sens très fatiguée mais j'ai mes après-midi pour dormir donc je
tiens bien le coup. Cela dit, je retourne voir un autre médecin
généraliste car j'ai réfléchi et je suis maintenant certaine de
connaître le diagnostic : il y a environ un mois, j'ai changé de
pilule contraceptive. Il faut savoir que cela se passe juste après
le petit "scandale" de la pilule Diane 35 qui a été, à ce moment, retirée du marché français (et c'est la
pilule que j'ai pris chaque jour pendant plus de 7 ans). En accord
avec ce nouveau médecin, je l'arrête donc totalement. On m'envoie
tout de même voir un cardiologue, qui ne détecte rien d'anormal,
puis passer une IRM cérébrale. A la fin de l'examen, un radiologue
vient m'expliquer qu'on voit bien quelque chose mais il ne peut rien
me dire, il faudrait voir un neurologue pour en savoir plus. Sa non
explication dure 20 secondes, il ne me laisse poser aucune question
et s'en va. Je rentre chez moi, perplexe.
Comme je suis une fille
plutôt disciplinée, je retourne voir le médecin généraliste qui
me donne un numéro de téléphone en me disant, sur le ton de la
conversation, « Vous savez, ça peut être beaucoup de choses,
peut-être presque rien, mais c'est peut-être aussi la sclérose en
plaques. » C'est la première fois qu'on m'adresse ces trois
petits mots : sclérose – en – plaques. Je ne pense même
pas à demander ce que c'est car je suis persuadée que c'est une
erreur. Pour moi la sclérose en plaques c'est totalement flou mais
ça m'a l'air grave, donc si j'étais concernée, je m'en serais
rendue compte ! Il faut dire que plus de 2 mois ont passés depuis
que je me suis réveillée ce fameux vendredi, mon corps est revenu
quasiment à la normale, et je me dis que c'est logique puisque j'ai
arrêté cette foutue pilule. En rentrant chez moi, je pleure un bon
coup pendant une heure, puis je tourne un bouton « off »
en moi. Je n'appellerai jamais le neurologue, et je n'y penserai plus
pendant les deux prochaines années.
Je
ne sais pas à ce jour si j'ai fait un vrai déni, ou si tout
simplement je croyais vraiment que c'était une erreur. En tout cas,
je n'ai eu aucun symptôme durant les 2 années suivantes, j'ai vécu
ma vie sans savoir que ce truc dormait en moi. Et
puis un beau jour, il est revenu.
L ' H E U R E D U D I A G N O S T I C
Août
2015, c'est la première fois que j'ai deux semaines consécutives de
vacances depuis que j'ai signé mon CDI à Lille, je les passe chez
mes parents. Je suis devenue plutôt fêtarde depuis que j'habite
dans la grande ville, ça ne m'étonne donc pas d'avoir beaucoup
dormi la première semaine, j'ai du sommeil à rattraper !
Je me
lève ce matin (lundi ou mardi je crois) avec l'impression étrange
que mon corps "penche" d'un côté. En plus, le côté
droit de mon visage est froid, comme sous anesthésie. Je signale
tout de suite cela à ma mère, et nous sommes toutes les deux un peu
amusées : j'ai dû trop dormir ou passer trop de temps sur mon
ordinateur. La semaine passe et cette sensation persiste, je trouve
ça bizarre, mais ça n'empire pas encore. Je rentre chez moi à
Lille, on est samedi et je dois reprendre le travail lundi. Il fait
très beau, je passe l'après-midi à me balader avec ma meilleure
amie. Je remarque que je perds l'équilibre, à un moment je dois
même faire une pause car je me sens très fatiguée.
Le lendemain,
c'est radical, je ne peux plus tenir debout. Dès que je me lève,
je tombe, j'ai même du mal à rester assise tant cette perte
d'équilibre est insupportable. Je ne mange rien de la journée, je
reste allongée et j'essaie de passer le temps en regardant des
épisodes de « How I met your mother », mais je commence
à flipper. Il n'y a que moi pour tomber malade la veille de la
reprise. Je n'ai jamais pris un arrêt de travail de ma vie, et je ne
me vois pas manquer dès mon premier jour de reprise (que penseraient
mes collègues et ma chef ?). Je vais me coucher à 19h30 en me
disant que ça ira mieux le lendemain. Je dors très mal, et je finis
par renoncer totalement au sommeil vers 5h. Bien sûr, ça ne va pas
mieux du tout, je parviens à me mettre debout toujours en perdant
l'équilibre, mais je constate qu'en plus maintenant, je vois double.
Je m'habille, et me maquille même tant bien que mal (ça me prend 1
heure et le résultat est déplorable). En fait, je me prépare
toujours à aller travailler mais je prends conscience que c'est une
folie. Le problème c'est que je n'ai jamais vu aucun médecin depuis
que je vis à Lille, je ne sais pas où aller, et je ne fais plus
trop confiance aux généralistes. Après de longues minutes
d'hésitation, un peu avant 7h, je décide donc d'aller aux urgences.
L'hôpital se trouve à seulement 3 arrêts de métro de mon
appartement, je refuse d'appeler les pompiers ou le SAMU comme me le
conseillent mon père et ma chef que je viens de prévenir.
Quand
j'y repense aujourd'hui, je ne sais toujours pas comment j'y suis
arrivée, et je m'en veux presque du risque débile que j'ai pris en
y allant seule. Les quelques personnes que j'ai croisé à cette
heure matinale ont dû penser que j'étais droguée, alcoolisée ou
que sais-je, je devais me tenir aux murs pour avancer, fixer un point
au sol dans le métro pour éviter de tourner de l’œil à cause du
tournis, et en gros j'ai dû mettre 45 minutes à faire ce trajet qui
prendrait normalement 10 minutes.
C'est
la première fois que je me rends aux urgences, je n'ai d'ailleurs
jamais été hospitalisée de ma vie. Par chance, il n'y a personne,
je ne passe même pas en salle d'attente. Je me retrouve assise dans
une petite pièce où plusieurs infirmières tourbillonnent autour de
moi : l'une prend ma tension, l'autre ma température, une autre me
pose des questions. Ça dure moins de 5 minutes. Je leur demande de
me dire si ma tête est vraiment penchée ou pas, car je ne parviens
pas à la redresser. Il y a un blanc, elles ne comprennent pas ma
question.
Je suis installée sur un lit à roulettes, puis je rencontre une interne qui reprend mes constantes et à qui je raconte
encore ce qui m'arrive. Ensuite, un médecin entre et je recommence mon
récit. Ce dernier ne me fait rien du tout, mais il me pose beaucoup de
question, on parle pendant un bon moment. Je finis par le mettre sur
la voie en lui racontant ce qui m'est arrivé 2 ans plus tôt, je
n'avais pas encore osé penser qu'il y ait un lien. C'est sans appel,
il m'envoie à l'IRM cérébrale. A la sortie de l'examen, le même
médecin m'annonce que j'ai probablement une maladie neurologique,
mais il est trop tôt pour me dire laquelle, il faut faire des études
complémentaires.
« Aujourd'hui ? », je demande.
« Prévoyez de rester pour la semaine », me répond-il.
Bizarrement,
avant quitter mon appartement ce matin, j'avais mis une culotte, ma
brosse à dent et mon chargeur de téléphone dans mon sac. Il faut
croire que je m'en doutais. Ça
reste quand même un petit choc d'être mise au pied du mur.
En
deux jours, on me fait passer des tas d'examens, des tubes et des
tubes de sang, biopsie, ponction lombaire, nouvelle IRM cérébrale
et une IRM médullaire, examens ophtalmologiques et j'en oublie. Le
plus atypique est l'examen « clinique » : il ne
nécessite aucune machine ni aucun prélèvement d'une partie de mon
corps. Il faut "simplement" marcher normalement, puis
sur la pointe des pieds, puis sur les talons ; on me demande
ensuite de me tenir droite, pieds joints, mains tendues vers
l'avant, et de rester immobile ; de toucher le bout de mon nez
avec un index, puis l'autre, d'abord les yeux ouverts puis les yeux
fermés ; on me fait suivre des yeux le bout d'un stylo, on me
fait loucher ; je dois deviner, sans regarder, si le médecin
est en train de toucher mes jambes avec son doigt ou avec une petite
pointe... Il y a un grand nombre de tests de ce type, mais je n'en
réussis jamais aucun correctement.
Le
matin du troisième jour, cinq blouses blanches viennent me voir :
le professeur de neurologie, deux neurologues, un interne, un
externe. On me refait faire un examen clinique. Ça dure quelques
minutes. L'externe fait ensuite un rapide compte rendu des différents
examens passés les jours précédents, auquel je ne comprends
quasiment rien. Enfin,
le professeur prend la parole et m'annonce qu'au vu des premiers
résultats, de mon état actuel et de ce que j'ai décris de l'été
2013, il peut confirmer que nous sommes sur un cas de sclérose en
plaques ; il restera seulement à en déterminer la forme. Mon
souvenir de ce moment est assez flou, je me rappelle simplement qu'il
enchaîne en me disant que même si la SEP n'a pas encore de remède,
de nos jours il existe des traitements performants qui permettent de
vivre presque normalement avec la maladie. Il m'explique que dans les
prochains mois je serai reçue afin de mettre cela en place. En
attendant, pour la poussée actuelle (je découvre le mot
« poussée », qui est le terme utilisé pour décrire
l’événement inflammatoire que je vis en ce moment et qui implique
les différents symptômes), je vais être mise sous corticoïdes à
hautes doses pendant 3 jours et il n'y aura plus qu'à attendre que
l'inflammation cesse et que les symptômes disparaissent.
Le
professeur me demande si j'ai des questions, évidemment aucune ne me
vient à l'esprit car ça me tombe dessus d'un seul coup. Ils s'en
vont tous dans un nuage de tissu blanc.
E T M A I N T E N A N T
J'ai 26 ans, deux
ans sont passés depuis l'annonce du diagnostic.
Entre août 2015 et
avril 2016 (date de mise en place de mon traitement) j'ai connu pas
moins de 4 poussées avec à chaque fois des symptômes assez variés,
allant des troubles de la sensibilité (ne pas sentir l'eau sous la
douche, par exemple) à des dysfonctionnements moteurs plus
spectaculaires (impossible de lever la jambe droite ou de bouger les
orteils du pied droit). Même entre les poussées, certains gestes
étaient devenus difficiles : monter des escaliers, me laver les
cheveux (je devais faire des pauses car je n'arrivais pas à garder
les bras levés assez longtemps). Tous les jours au réveil, ma
première pensée allait à la SEP (allais-je avoir un nouveau
symptôme aujourd'hui ?) et j'appréhendais chaque activité
(pour un weekend en amoureux à Amsterdam, j'ai eu droit
à une poussée derrière).
Heureusement,
mon traitement (Tysabri) fonctionne très bien sur moi. Il m'est
donné sous forme de perfusion intraveineuse une fois toutes les 4
semaines à l'hôpital. Je suis très bien suivie (je vois un
neurologue en consultation à chaque passage) et surtout je n'ai
aucun effet secondaire. Je vous parlerai de mon traitement dans un
autre article.
A
ce jour, je ne fais plus de poussées. J'ai conservé des séquelles
mais rien de grave (des troubles de sensibilité et des douleurs
neuropathiques au niveau des jambes). Évidemment, j'y pense toujours
tous les jours, la maladie est présente au quotidien même si elle
est invisible : je suis vite fatiguée et j'ai souvent mal aux
jambes. Cela dit, je ne m'interdis plus rien et je ne me gêne pas
pour partir en weekend ou pour faire de longues balades, mais je m'adapte : quand j'ai besoin de me
reposer, je le dis, quand je dois m'arrêter pour m'asseoir un peu,
je le fais.
Ma
personnalité a beaucoup changé en deux ans, en négatif comme en
positif. Je me prends beaucoup moins la tête, je fais plus attention
à moi et je suis au-delà de l'avis des gens. Je suis aussi devenue
une fille organisée qui ne supporte pas le désordre (alors qu'avant
c'était tout l'inverse) ce qui est peut-être une manière de compenser le côté imprévisible de la maladie. Par contre, je ne supporte plus du tout le
stress (alors que j'ai toujours été quelqu'un de zen) : je
peux avoir des réactions physiques comme les mains qui tremblent.
Au
début, j'avais du mal à parler de la SEP à mon entourage, mais
aujourd'hui je souhaite que ce ne soit pas un sujet tabou car comme
je l'ai dit plus haut, elle fait partie de moi. Ça ne me gêne pas
du tout d'en parler et de répondre aux questions que les gens
peuvent avoir. Même mon employeur est au courant, et je sais que la
discrimination est un sujet à la mode, mais pour moi ça n'a jamais
posé de problème ; j'ai signé un CDI (un nouveau car, en partie à cause de la SEP, j'ai décidé de changer d'emploi), on ne m'a jamais traité
différemment et j'ai de très bons résultats au travail. J'ai aussi
la chance d'avoir un amoureux très présent et à l'écoute, et j'ai
appris à lui dire quand ça ne va pas (de toute façon il le
remarque tout de suite).
Alors
oui, j'ai une maladie incurable plutôt très chiante car j'ai un
traitement à vie, je peux faire une poussée du jour au lendemain,
et c'est relou d'être tout le temps fatiguée ; mais à choisir
je préfère ma vie aujourd'hui à celle que j'avais il y a encore 3
ans. Je suis une fille souriante, pleine de vie, qui fait un tas de choses et qui a des projets ; c'est juste que j'ai un petit truc en plus.
La
SEP, j'ai choisi d'en faire un compagnon de vie plutôt qu'un boulet
que je traîne.
Je
suis ouverte à vos remarques au sujet de cet article, j'espère en
tout cas qu'il vous aura plu =)
Je ne peux que te dire bravo pour ton article ! Tu as un optimisme et une force intérieure que j'admire énormément. Une de mes amies a aussi la sclérose en plaque, je ne connaissais pas du tout cette maladie avant qu'elle ne m'en parle. D'où l'importance d'informer, car finalement on n'est que trop peu avertis dans le domaine médical (visiblement, même les médecins généralistes ont du mal à poser un diagnostic !). Tu as bien eu raison d'en parler sur ton blog, l'écriture est libératrice et tu permets en plus d'éduquer les gens à ce sujet.
RépondreSupprimerJe te souhaite une très belle soirée !
Marion
Merci Marion, ton commentaire me fait chaud au coeur :)
SupprimerEn effet ce n'est pas une maladie rare, presque tout le monde connaît quelqu'un même de loin qui a la SEP, et pourtant elle est très mal connue : on connaît la SEP d'il y a 20 ans qui condamnait forcément au fauteuil roulant.
Bonne soirée :)
Je te découvre à travers cet article particulièrement touchant et personnel qui donne beaucoup à réfléchir et délivre une véritable leçon de vie ! Cette manière d'aborder et de décrire la maladie est incroyablement douce, réfléchie et réelle. Je te souhaite des jours souriants Jen ...!
RépondreSupprimerMerci Victorine, ça me fait super plaisir ! :)
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe tombe sur ton article un peu par hasard....et bien merci le hasard :-)
Bravo pour cet article (pas toujours facile de se dévoiler sans tomber dans le drama) et tu le fais bien et avec optimiste :Bravo !
Bonne journée.
Estelle
Bonjour Estelle :)
SupprimerJe suis contente que tu aies perçu mon optimisme, car c'est ce que je voulais transmettre !
Merci encore !
Bonjour =)
RépondreSupprimerCet article me fait écho ! je suis également atteinte de sclérose en plaque et je me retrouve dans tout tes propos ! Moi aussi ça a commencé avec un paresthésie de tout le côté droit de mon corps, j'ai cependant en plus de cela perdu la vue de mon oeil gauche et fait une paralysie faciale. Le diagnostique aura été plus rapide pour moi au final mais je suis tombée malade en même temps que toi en Juillet 2015. Aujourd'hui je suis sous Plégridy et malheureusement je continue à faire des poussées malgré le traitement. Maintenant je rigole vraiment de mes symptômes et finalement je vois la vie autrement =)
Je suis entièrement d'accord avec toi ! C'est une compagne que l'ont doit apprendre à dompter au quotidien =)
Courage à toi, courage à nous ! Je sais en tout cas pour avoir rencontré le Pr Vermesch que tu es entre de bonnes mains =)
Ton commentaire me fait vraiment plaisir, si mes mots peuvent résonner chez les personnes atteintes comme nous, j'en suis ravie !
SupprimerJe ne connais pas du tout Plégridy, Tysabri est mon premier traitement :/
Tu me dis que tu as rencontré le Pr Vermersch, tu es de la région de Lille ? C'est lui qui m'a annoncé le diagnostic en effet :) Et effectivement, j'en reparlerai mais je trouve l'équipe du CHR de Lille formidable.
Merci ! =)
Oui effectivement je suis de Calais =) mon Neurologue m'a envoyé à Lille pour le diagnostique et c'est le Pr qui m'a donné mon premier traitement ^^
SupprimerPour Plégridy ce sont 1 piqûre tous les 15 jours que je me fait moi même =)
Merci Jen pour ton témoignage détaillé ! On ne parle pas assez de cette maladie qui peut survenir, comme tu le racontes, à n'importe quel moment... Je te souhaite beaucoup de force pour mener ta vie comme tu le veux. Merci encore pour ton article :)
RépondreSupprimerMarion
Merci Marion pour ton commentaire.
SupprimerEn effet c'est une maladie que l'on déclare souvent jeune, alors qu'on démarre sa vie active, pourtant je trouve justement qu'on n'en parle pas assez chez les jeunes !
Eh ben, je viens d'apprendre quelque chose, merci beaucoup pour ton article ! J'ignorais ce que c'était cette maladie et je suis contente pour toi si ça va mieux malgré tout ! Bravo d'être si courageuse et bonne suite pour la suite !
RépondreSupprimerMerci Myrtilla !
SupprimerFaire découvrir la maladie au plus grand nombre est un de mes objectifs, je suis ravie d'avoir pu t'éclairer à ce sujet =)
Bonjour,
RépondreSupprimerJe ne connais pas ton blogue mais je suis déjà très impressionnée et touchée par ton témoignage. Je viens de lire un livre dont tu as peut-être entendu parlé, "Seper Hero" de Marine Barnérias. Il m'a fait beaucoup de bien, alors que ne suis pas concernée par la SEP de manière personnelle, et je le conseille à tout le monde, et à toi en particulier :)
Bonne journée !
Alexia
Bonjour Alexia !
SupprimerTon commentaire me fait hyper plaisir, merci !
Je suis passée devant ce livre il y a peu de temps en librairie et j'en avais entendu parler sur les réseaux sociaux, mais je ne l'ai pas encore lu ! Je compte le faire prochainement, et je donnerai sans doute mon avis ici :)
Et bien je dis chapeau d'être capable de prendre le taureau par les cornes de cette façon et de voir les choses avec autant de positivisme.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si j'en serai capable.
En fait ça prend pas mal de temps. Je n'aurais pas pu écrire cet article il y a encore 6 mois...
SupprimerAu début on est abasourdi, puis en colère, puis on déprime, etc... je reparlerai peut-être de ces "phases".
Quoi qu'il en soit, je suis heureuse qu'aujourd'hui ce soit mon positivisme que tu retiennes de ces mots ! =)
Merci encore !
Bravo pour ton témoignage optimiste et réaliste à la fois. Je suis également atteinte de sep et je compare cette maladie vicieuse à un volcan. Imprévisible, il se réveille parfois, avec lui on ne sait jamais quels nouveaux symptômes on subira et pareil pour les séquelles. Pour ma part, même si je l'ai enfin accepté comme partie intégrante de moi, j'ai décidé de vivre au jour le jour. Chaque jour sans poussé est un jour de gagné.
RépondreSupprimerBon courage car je sais combien c'est parfois pénible et cruel.
Laetitia
Merci pour ton commentaire, Laëtitia =)
SupprimerBon courage à toi également !
Merci pour ton témoignage qui résonne tout particulièrement en moi...qui suis toujours dans l'incertitude d'une sep, 6 ans après les premiers symptômes, apparus comme toi soudainement et qui m'ont fait tel au 15 pensant faire un AVC. Troublant. Il y a en effet autant de sep que d'individus..dur de garder le moral en effet quand la fatigue et les douleurs s'installent dans la durée donc bravo pour ton optimisme.
RépondreSupprimerJe te souhaite beaucoup de courage car j'imagine à quel point cela doit être dur d'être dans l'incertitude. J'ai quand même eu la chance d'avoir le diagnostic assez rapidement.
SupprimerMerci pour ton commentaire =)